Nourriture de femme

Me nourrir

Il est 21h00, je ne sais pas où je vais mettre mon campement ce soir…

Après 120km de battures, de montées et de descentes en solo, je suis arrivée dans une belle ville touristique du bord du fleuve que l’on nomme Baie-Saint-Paul et je suis en train de reconnaître le besoin de prendre soin de moi…

La nourriture s’impose…
Tiens ! Un bon restaurant m’interpelle. Et il se nomme justement ‘La Batture’ !
Pourquoi pas !  J’ai envie de me nourrir d’un peu de luxe !
Fêter mon moment solitaire et de dépassement physique en embrassant cette occasion de richesse culinaire occidentale !
Comme je ne sais pas où je vais poser ma tente ce soir et qu’en sortant de ce restaurant je serai sans domicile fixe, seule et vulnérable dans le noir de cette nuit de fin juin, je savoure pleinement ce moment où, attablée, je me sens sécure, fière et femme !

J’entreprends ainsi ce que je pourrais considérer comme la deuxième partie de mon périple. Après une pause dans la région de Montréal, un passage à Victoriaville chez Répit-Jeunesse et puis finalement quelque temps dans la belle région de Québec, je gravis maintenant d’autres belles montagnes, celles de Charlevoix. La présence de l’eau du fleuve Saint-Laurent me nourrit bien autrement que celle absente des Plaines. Et j’espère bien remonter jusqu’à la source de cette route…

Merci de continuer à me suivre !

Ce soir, je me paye une chambre de 200$ !!
J’ai dormi dans un parc de ville… Haha ! c’est quand même fou la vie !!

4 réponses sur “Nourriture de femme”

  1. Bravo Julie! J’admire ton courage et ta détermination, tu donnes de l’espoir et nourris le désir du dépassement des limites que l’on s’impose…

    1. Ce matin ici à Sherbrooke je rêve d’aventure depuis un moment, en lisant celle-ci, celle qui t’appartient cela du présent j’ai un sourire de l’homme voyageur d’un nomade. Tu es extraordinairement femme du monde .

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